samedi 27 novembre 2010

Attente et ronronnements

Moins de trois mois avant le départ. Et dans un an, je serai déjà de retour... Le temps commence à passer très très vite.

Heureusement, le voyage est prêt à 95 %. Il me reste des démarches à effectuer en janvier, quelques contrôles médicaux. Le matériel est prêt. Je pars sans sandales, j'ai tellement attendu pour en acheter qu'il n'y en a plus dans les magasins de sport. J'aurai donc des sandales néo-zélandaises. Cela fera ça de moins dans les bagages pour le premier vol. Les conditions de transport du vélo et des sacoches m'ont occasionné plusieurs soirées de casse-tête devant mon ordinateur pour trouver un vol pas trop cher avec un surcoût pour le poids raisonnable (entre autres critères). Envol le dimanche 13 février à 14 h à Francfort sur Air New Zealand. Contrairement au croquis publié dans un message précédent, je ferai le demi-tour de la terre par l'ouest, avec une escale à San Francisco.

Petit tracas : j'ai cassé mon compteur de vitesse en fixant le vélo sur la voiture pour l'emporter en révision à Kehl.
Autre petit tracas : l'euro est en chute libre. Il était à 140 $ pour 100 €, il y a deux semaines ; il est maintenant à 133 $.

Comme la préparation ne m'occupe que très peu ces jours-ci, je vis ma vie habituelle, rendant un départ proche un peu irréel.

J'ai eu le bonheur de passer un week end avec ma soeur chérie à Cluny (Bourgogne) : 19° celsius et grand soleil à la mi-novembre

...et j'ai testé la prise de note avec le netbook en formation à Paris (test concluant).

Ce qui me (pré)occupe le plus ces jours-ci, c'est le bouclage de mes dossiers professionnels, alors certains jours je suis comme-ci...

et d'autres jours, je suis comme-ça...

(musée de la préhistoire à Solutré)

samedi 6 novembre 2010

Chez moi

Quand on est une fille organisée comme moi, on pense à presque tout.

Objectif du jour : en prévision de mes futures rencontres, une petite présentation de mon environnement habituel. Celui que je vais quitter pendant neuf mois, et que je retrouverai à mon retour.

En premier lieu : ma rue. Les arbres et la végétation sont rares, toutefois, il suffit de faire quelques pas pour trouver un boulevard, ou un parc, ou un canal désaffecté, ou une rivière urbaine.

En second lieu : mon immeuble. Je suis au premier étage (enfin là, je prends la photo). J'apprécie ce bâtiment car il n'est ni carré, ni rectangulaire.




Le matin, quand je prends mon petit déjeuner, je vois ça :
(vous aurez noté les représentations de bicyclettes accrochées au mur - on n'en sort pas)


Et quand je sors de ma rue pour aller vers le centre ville, je vois ça :
n'est-ce pas mâââgnifique ?
Quand j'avais 27 ou 28 ans, j'ai fait un horrible cauchemar. J'ai rêvé qu'une bombe était tombée sur la cathédrale et qu'elle était à moitié détruite. J'en pleurais.
Heureusement, elle est toujours là. Et elle le sera bien après moi encore.

En guise de conclusion : un clin d'oeil et une pensée pour ceux que je connais déjà, mais qui ne sont jamais venus chez moi.