vendredi 29 avril 2011

Viet Quizz # 1




Il y a sur cette banderole un mot que les francophones peuvent comprendre. Lequel ? et que signifie-t-il ?


La gagnant gagne une soupe "noodles et boeuf" pour le petit-déjeuner, à 6 heures du matin.

Le premier qui trouve a gagné, sinon, réponse d'ici une semaine environ.

dimanche 24 avril 2011

Premiers contacts












Premier contact avec la circulation : j'étais prévenue, grace aux conseils, j'ai vite appris à traverser la rue. Le secret c'est le mouvement lent. Il permet aux conducteurs de voiture et de scooter d'anticiper et d'éviter les piétons qui traversent. Ce qui m'a le plus étonnée, ce sont ces immeubles, dont la hauteur ne semble avoir aucun rapport avec la surface des fondations.


Premier contact avec la culture vietnamienne : le théâtre de marionnettes sur l'eau (dire qu'il y a trois jours j'écoutais un concert Schumann dans la cathédrale d'Auckland...), puis les hauts lieux touristiques de Hanoi, la Pagode à un pilier, le Temple de la littérature, dans lequel des jeunes filles fêtent leur diplôme récemment acquis.


Premier contact avec les musées : le musée de la femme vietnamienne, les commentaires sont un peu orientés, néanmoins on apprend beaucoup de choses sur la vie quotidienne. Tout un secteur est consacré au mariage ; je n'avais pas compris jusqu'à aujourd'hui que le mariage était une affaire de femmes uniquement. Une autre section du musée est consacrée aux héroïnes, celles qui ont acquis leurs médailles pendant la guerre.


Premier contact avec la route : tout doucement dans un minibus qui me mène à la pagode des Parfums, à environ 60 km du centre de Hanoi. Je constate que la route principale du pays, la route numéro 1, est à éviter absolument à vélo et je me réjouis de voir que les routes de campagne ont l'air tout à fait sympathiques.


Pour accéder à l'ensemble de pagodes et de temples qui composent ce haut lieu de religion, il faut emprunter une barque. Il y en a pour une heure, un rameur (le plus souvent une rameuse d'ailleurs) par barque, c'est un gros effort physique.

Puis arrive la première étape à vélo : direction Ha Long, à l'est de Hanoi. La sortie du centre de la ville est finalement assez facile. En revanche, ensuite il me faut suivre la route qui va en direction de Hai Phong, une deux fois deux voies sur laquelle le trafic est intense. Il y a une piste pour les vélos, ça c'est bien. En revanche le bruit (moteurs + klaxons) dépasse largement le nombre de décibels autorisés, la poussière est omniprésente, sans parler des gaz d'échappement. Objectif : sortir de cette route le plus vite possible, mais ce ne sera pas avant le 80ème kilomètre...


Premier contact avec les panneaux routiers : celui qui signale une agglomération est tout à fait étonnant. Il est accompagné d'un panneau rappelant les limitations de vitesse, mais aucun panneau ne donne le nom de la ville (ou alors je suis complètement aveugle). Néanmoins, je suis bien contente que l'alphabet latin (adapté) soit utilisé. Même si je ne comprends presque aucun mot, c'est plus facile à déchiffrer.


Premiers contacts avec des vietnamiens : grace au "phrasebook", je peux échanger quelques mots, voire quelques phrases. Ce jeune vietnamien était passionné par mon "livre de phrases". Plus tard dans la journée, j'ai "discuté" avec la propriétaire d'un petit café qui a essayé de m'enseigner quelques phrases.


Et hier après-midi, je suis arrivée à Ha Long. Je n'ai pas vu le ciel bleu depuis mon arrivée. Le ciel est uniformément gris, même si la lumière est très forte. C'est très mauvais pour les photos, en revanche, cela diminue un peu la température. Je ne sais pas ce que je préfère.


PS : j'espère qu'un jour je comprendrai ce qui provoque ces lignes blanches en début de message... au fait, Facebook est bloqué au Vietnam.

mercredi 20 avril 2011

Good morning Viet Nam !

Me voilà les deux pieds en Asie. Le voyage s'est bien passé et j'ai eu une bonne surprise pour le prix de la surcharge de bagages. Xena est arrivée aussi, dans son carton, plus petit d'un tiers que le précédent. L'emballage fut épique. J'espère que le déballage ne réservera pas de mauvaise surprise.







Ce matin, je suis allée faire un tour dans le "Vieux Quartier" de Hanoi. Je m'habitue doucement. Passer d'un pays où la communication (à l'occidentale) est enseignée à l'école, à un pays où le principe est de ne pas perdre la face et, corrigez-moi si je me trompe, de ne pas la faire perdre, demande un petit temps d'adaptation. D'autant qu'il y a d'autres petites différences.

Voici quelques images. J'ai mangé un délicieux repas vietnamien à midi : ça aide beaucoup pour l'adaptation !

vendredi 15 avril 2011

Aotearoa, le pays du long nuage blanc

C'est le moment de reveler quelques chiffres, apres celui du nombre de kilometres parcourus.
En deux mois, j'ai fait environ 1 900 photos (mais je ne les ai pas toutes gardees), j'ai sejourne dans 18 auberges de jeunesse (YHA), 15 Backpackers (la meme chose mais une autre association), 3 motels, 1 Bed & Breakfast. L'etape la plus longue mesurait 124 km, la meilleure moyenne sur plus de 70 km a ete de 18,33 km/heure, la vitesse maximale atteinte : 67 km/heure. J'ai ecrit 53 pages (dactylographiees) dans mon journal de bord.
Pour le qualitatif : la medaille du meilleur accueil, je la decerne a Tony (le manager du Backpacker de Milton), un Suisse qui est alle depuis son pays jusqu'en Inde a velo. C'est vrai, cela lui donnait un petit avantage sur les autres.
J'ai aussi cherche la pire montee, mais aussitot, au moins trois noms me sont venus a l'esprit.
Je suis toujours en pleine forme (et meme en bien meilleure forme physique qu'a mon depart), mes grigris sont toujours fideles au poste dans ma sacoche de guidon. Je vous presente mes sandales neo-zelandaises ainsi qu'une partie de mon bronzage cycliste.
Je voulais ajouter une photo de Xena, je n'ai pas pu choisir entre ces deux photos.

Et, comme promis a Hubert, meme si c'est avec beaucoup de retard, un clin d'oeil pour le personnel de la ville de Bischheim et son Amicale... malheureusement, le logo est sous un format que le blog ne reconnait pas.

mardi 12 avril 2011

Dernière étape à vélo









Eh oui, la fin approche.

J'en étais restée aux volcans et à leur odeur de soufre.

Depuis, j'ai fait quelques étapes de liaison sur la côte est de l'île du Nord. Rien de passionnant pour les paysages, avec un temps maussade sans pluie. Un petit souvenir d'une station balnéaire que j'ai trouvée plutôt moche (Mount Maunganui). Je me demande pourquoi je n'ai jamais vu ce nom sur une maison des côtes françaises.

Avant-hier, je suis arrivée sur la Coromandel Peninsula. Le paysage a commencé à changer. J'ai envoyé des louanges pour un Bed&Breakfast il y a peu, maintenant je conseille à tous les cyclistes d'éviter la YHA de Thames. Le manager est très très désagréable (il en fallait bien un).

Hier, j'ai pris la route pour ma dernière vraie étape de vélo en Nouvelle-Zélande. Une cinquantaine de kilomètres le long de la côte de cette péninsule qui se situe, grosso modo, en face d'Auckland (à l'est). Une des plus belles routes que j'ai suivie pendant mes 2500 km (ils y sont), le beau temps était de la partie, autant dire que j'ai profité de chaque minute. La mer, le bruit des vagues, les oiseaux marins se chauffant les plumes sur les rochers, un tunnel d'arbres au-dessus de la chaussée.

Bon, il y avait bien une grosse "bosse" au milieu, mais quand au sommet on découvre ce genre de paysage, on est largement récompensé.

Enfin, je suis arrivée dans la petite ville de Coromandel Town, avec son poste de police (typique) et une des nombreuses voitures customisée du pays. J'ai d'ailleurs appris le soir à la télé que la Nouvelle-Zélande détenait le record en matière de ratio "voiture par habitant". Ca ne m'étonne pas. Ce pays est vraiment conçu pour les voitures.

Je me suis arrêtée dans l'auberge de jeunesse qui est des plus agréable, avec vue sur la baie, et très très calme. Tout ce qu'il faut pour ma journée de repos.

J'en ai profité pour faire un petit bilan géographique. Voici donc l'île du Nord et l'île du Sud avec le trajet que j'ai effectué (en pointillé = ce qui n'a pas été fait à vélo).


Demain, je prends le ferry pour Auckland, et lundi, l'avion pour Hanoi.

vendredi 8 avril 2011

Volcanique








Après trois journées de voiture et une demi-journée de bus, je me suis retrouvée au pied de deux des plus célèbres volcans de Nouvelle-Zélande, avec l'idée de faire la randonnée la plus célèbre de Nouvelle-Zélande, le Tongariro Crossing. Cette fois, j'ai été arrêtée par le mauvais temps. Plusieurs jours de vent et de pluie là-haut dans la montagne rendent cette option impossible.


J'ai néanmoins pu faire une randonnée d'une demi-journée. J'y ai vu deux lacs (il n'y en a qu'un sur la photo, je sais), et de beaux paysages.


Mes étapes de vélo sont assez tranquilles, avec la forme physique acquise, presque tout semble facile. Il faut maintenant jongler avec l'automne. Cela veut aussi dire que les auberges de jeunesse se vident, et qu'il y a de bonnes affaires (19 NZ$, soit 10 €, pour bénéficier d'un petit dortoir seule).

J'ai longé le Lake Taupo par grand vent pour arriver à la ville du même nom. Lieu de mon premier contact avec l'atmosphère volcanique.


Ambiance "Craters of the moon".


Ce n'est qu'un tout petit aperçu de ce qui a suivi le lendemain : Wai-o-Tapu, "la merveille thermale" (ce n'est pas moi qui le dit, mais je confirme que c'est hors du commun). Je vous laisse découvrir les photos.

Il y a de quoi faire des oeufs durs. Et aussi de se demander si on ne s'est pas trompé de lunettes de soleil. Avant d'aller observer la "piscine de boue".


Puis, une journée à Rotorua, au bord du lac du même nom (pourquoi faire compliqué ?). Toujours dans l'ambiance "volcan, fumeroles et odeurs de soufre". J'en ai profité pour aller me faire du bien au Polynesian Spa (plusieurs bains dont les températures vont de 38° à 42°). En sortant, c'est moi qui sentait le soufre. En soirée, un peu de culture Maori "pour les touristes" avec un repas traditionnel excellent. Mes petites étapes me laissent le temps de préparer mon voyage au Vietnam. Au plus tard, jeudi soir prochain je serai de retour à Auckland. En attendant, encore du vélo, dépasserai-je les 2 500 km en Nouvelle-Zélande ? je n'en suis pas loin.


Et pour continuer dans les bonnes habitudes : bienvenue dans ce monde à Luca. Félicitations à ses parents : Harriet, Sylvia et Phil.

jeudi 7 avril 2011

Connexion(s) - Vancouver


Est-ce que quelqu'un connaît quelqu'un à Vancouver ?


J'explique : comme je vais maintenant au Vietnam, pays dans lequel il fait très chaud, je voudrais éviter de transporter pendant deux mois des affaires qui ne me serviront à rien (polaire par exemple).

J'aimerais bien pouvoir envoyer un paquet à Vancouver - dans lequel je mettrai principalement des habits et un petit sac de couchage - et je récupérerai ce paquet entre le 15 et le 22 juin.


Vous connaissez mon adresse : association1907@hotmail.fr

samedi 2 avril 2011

La remontée fantastique

Mais avant la remontée, quelques images des dernières journées à Dunedin.













Mardi dernier, je suis allée sur la "Otago peninsula" pour observer des animaux spécifiques à cette région de la Nouvelle-Zélande. Grâce à un tour organisé et à l'organisation touristique néo-zélandaise (est-ce que j'ai déjà dit que la Nouvelle-Zélande est le premier pays a avoir institué un ministère du tourisme ? eh ben, ça se voit).

Première étape, les albatros royaux. La "Otago peninsula " est l'un des deux seuls endroits au monde où ces oiseaux magnifiques posent les pattes sur terre. Tout ce qui concerne cet oiseau est hors norme : son envergure peut aller jusqu'à trois mètres, le premier voyage d'un jeune albatros consiste à aller de la Nouvelle-Zélande au Chili etc etc.


Voir ces oiseaux voler au ras des vagues, en surfant sur l'écume, est tout simplement magnifique.


Deuxième étape : les phoques à fourrure de Nouvelle-Zélande. D'abord leur habitat, ensuite leur sourire. C'est une dame.

Troisième étape : le lion de mer de Hooker (endémique). Pour prendre des photos, on peut s'approcher à 4 ou 5 mètres de ces grosses bêtes plutôt sympathiques.

Quatrième étape : le pingouin aux yeux jaunes. Le plus rare parmi les 18 espèces de pingouins existant au monde (c'est à dire environ 5500 en tout). Là encore, il est possible de les observer de tout prêt. Non seulement ils sont rares, mais en plus, ils sont mignons. Et ce qui est extraordinaire lorsqu'on observe ces animaux sauvages en liberté, c'est qu'on sent leur force. Beaucoup d'émotion donc dans cette après-midi bien remplie.


Le lendemain, c'était le dernier jour de Sofie en Nouvelle-Zélande, avant son départ en Australie. Nous sommes allées faire notre dernière ascension ensemble : la rue la plus raide du monde (dixit le Guiness des records). Je refuse d'habiter dans un endroit pareil. Il y a bien sûr une course tous les ans qui consiste à monter et descendre la rue le plus vite possible.


Et puis j'ai pris la route avec ma voiture de location, une Toyota Corolla. Les bagages dans le coffre et le vélo sur la banquette arrière. Une précision importante sur le tableau de bord :


C'est en me dirigeant vers le Lake Tekapo que j'ai pris la photo du message précédent : le Mount Cook, la plus haute montagne de Nouvelle-Zélande, et le Lake Pukaki (clin d'oeil pour Vérène). J'ai eu la grande chance d'avoir une journée sans nuage. Le bleu du Lake Tekapo est réel, il n'y a aucun trucage sur cette photo (ni sur aucune autre d'ailleurs).


Sur la route, j'ai croisé une maison qui roulait à 80 km/h.


Le lendemain, je suis passée dans une petite ville bien nommée (clin d'oeil à une autre lectrice qui va bientôt faire une exposition), et suis arrivée dans l'après-midi à Kaikoura, là où la montagne enneigée rejoint la mer.


Quelques phoques faisaient le spectacle au bout de la jetée, le nez dans la verdure.


J'ai ensuite retrouvé Picton, ville dans laquelle j'avais débarqué il y a un mois, histoire de boucler la boucle.


Hier, c'était "ferry" par un temps magnifique, avec un groupe de dauphins jouant près du bateau dans la baie de Wellington. Et aujourd'hui "bus", pour rejoindre le Tongariro National Park, avec l'idée de faire une randonnée près des volcans, si le temps le permet.


Au fait, la prochaine destination est choisie, il s'agit du Vietnam. Et merci pour tous vos commentaires et mails, ça me fait très plaisir de vous lire. Pour ce qui est de Xena, elle a eu droit à un nettoyage complet à la brosse-à-dents (deux heures), elle est comme neuve, enfin presque.