mardi 4 octobre 2011

L'Océan Indien

Pour quitter le "petit Karoo" et rejoindre la côte, il n'y a pas d'autre moyen que de traverser la montagne. En l'occurence, les Outeniqua Mountains. J'ai préféré prendre la petite route et je ne l'ai pas regretté. La montée et la descente, des deux côtés du Robinsonpas (860 m), traversent de très beaux paysages. Un automobiliste que j'ai croisé pendant la montée, m'a demandé si je savais qu'il y avait une "elephant mountain" devant moi. Ce n'était pas si raide que ça, et je m'étais renseignée.
De l'autre côté des montagnes, il y a donc la côte, et la fameuse "Garden route", qui longe l'océan indien. Comme toutes les côtes (je commence à connaître maintenant), le temps est très variable. Les plages sont au rendez-vous, sable blanc et grosses vagues. Quand c'est possible, j'emprunte l'ancienne route (la R102), afin d'éviter la nouvelle (le N2) sur laquelle il y a parfois beaucoup de circulation. Samedi, j'ai été reçue par Natie et Rina, près de George. Des amis des cyclistes de Stellenbosh qui ont bien voulu m'offrir l'hospitalité. Quelle n'a pas été ma surprise lorsque j'ai vu, dans la cuisine, une collection de poterie de Soufflenheim ! Rina les apprécie beaucoup. J'ai repris la route le lendemain, pour atteindre Knysna (alors, comment on prononce ça ? ce serait bien le sujet d'un quizz) et son lagon. Le réveil du dimanche s'est fait sous la pluie. Des cordes.
Vraiment pas envie de rouler dans ces conditions. J'ai décidé de rester une journée à Knysna. Il y avait un "Naturally Knysna Festival", un salon bio. J'y ai passé une partie de l'après-midi, non pas à essayer de comprendre ce tableau, mais à écouter des artistes locaux. Le soleil étant de retour le lendemain, j'en ai profité pour aller voir l'attraction du lieu, les falaises qui ouvrent (ou ferment) le lagon, dénommées "The Heads". Cela ne donne pas du tout envie d'y passer en bateau. Une des principales stations balnéaires de la côte est Plettenberg Bay, j'y suis passée, juste le temps de confirmer que les rues/routes les plus raides se trouvent dans les villes. La côte est plus peuplée que le "petit Karoo". J'ai longé plusieurs townships. Le contraste avec les quartiers plus riches est important. Mais, à l'intérieur même des townships, il semble y avoir aussi de grosses différences de niveau de vie. Depuis hier après-midi, je traverse une partie un peu plus sauvage, avec le parc national de Tsitsikamma. Le temps, les paysages, les dénivelés, sont très variables. Pour dire les choses clairement, c'est loin d'être plat. Toutefois, s'il faut ça pour faire de belles rencontres, ça vaut la peine... cette antilope (bushbuck) et moi nous sommes regardées pendant une minute, avant qu'elle ne retourne dans la forêt.

2 commentaires:

  1. Bonjour Marie-Laure, notre silence ne signifie pas que nous ne suivons pas ton périple et tes superbes photos...
    Si je prends la plume (clavier...) aujourd'hui c'est pour réagir au fait que Knysna est bien connu des français qui ont suivi la dernière coupe du monde de football et le fameux épisode du bus duquel l'équipe de France n'a pas voulu descendre pour s'entraîner. Depuis, cet évènement tristement célèbre est nommé "grève du bus de Knysna" que tout le monde prononce (à l'anglaise) "Nice na".
    Il va falloir trouver un autre sujet de Quiz...
    Continue de nous régaler de tes photos et commentaires et profite un maximum de ces merveilleux paysage.
    Nous t'embrassons fort.
    Yves Tania et Erwan.

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  2. Salut Marie-Laure,

    En Alsace aussi le temps est changeant comme sur la côte sud-africaine que tu longes car nous passons de l'été (avec des température quasi caniculaires pour un début octobre) à l'hiver avec des températures chutant jusqu'à 12° ce week-end. Une autre forme de dénivelés en quelque sorte !!! Ca fait moins mal aux mollets pour le moral c'est plutôt raide....

    Bonne route et à bientôt pour de nouvelles aventures

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