dimanche 24 avril 2011

Premiers contacts












Premier contact avec la circulation : j'étais prévenue, grace aux conseils, j'ai vite appris à traverser la rue. Le secret c'est le mouvement lent. Il permet aux conducteurs de voiture et de scooter d'anticiper et d'éviter les piétons qui traversent. Ce qui m'a le plus étonnée, ce sont ces immeubles, dont la hauteur ne semble avoir aucun rapport avec la surface des fondations.


Premier contact avec la culture vietnamienne : le théâtre de marionnettes sur l'eau (dire qu'il y a trois jours j'écoutais un concert Schumann dans la cathédrale d'Auckland...), puis les hauts lieux touristiques de Hanoi, la Pagode à un pilier, le Temple de la littérature, dans lequel des jeunes filles fêtent leur diplôme récemment acquis.


Premier contact avec les musées : le musée de la femme vietnamienne, les commentaires sont un peu orientés, néanmoins on apprend beaucoup de choses sur la vie quotidienne. Tout un secteur est consacré au mariage ; je n'avais pas compris jusqu'à aujourd'hui que le mariage était une affaire de femmes uniquement. Une autre section du musée est consacrée aux héroïnes, celles qui ont acquis leurs médailles pendant la guerre.


Premier contact avec la route : tout doucement dans un minibus qui me mène à la pagode des Parfums, à environ 60 km du centre de Hanoi. Je constate que la route principale du pays, la route numéro 1, est à éviter absolument à vélo et je me réjouis de voir que les routes de campagne ont l'air tout à fait sympathiques.


Pour accéder à l'ensemble de pagodes et de temples qui composent ce haut lieu de religion, il faut emprunter une barque. Il y en a pour une heure, un rameur (le plus souvent une rameuse d'ailleurs) par barque, c'est un gros effort physique.

Puis arrive la première étape à vélo : direction Ha Long, à l'est de Hanoi. La sortie du centre de la ville est finalement assez facile. En revanche, ensuite il me faut suivre la route qui va en direction de Hai Phong, une deux fois deux voies sur laquelle le trafic est intense. Il y a une piste pour les vélos, ça c'est bien. En revanche le bruit (moteurs + klaxons) dépasse largement le nombre de décibels autorisés, la poussière est omniprésente, sans parler des gaz d'échappement. Objectif : sortir de cette route le plus vite possible, mais ce ne sera pas avant le 80ème kilomètre...


Premier contact avec les panneaux routiers : celui qui signale une agglomération est tout à fait étonnant. Il est accompagné d'un panneau rappelant les limitations de vitesse, mais aucun panneau ne donne le nom de la ville (ou alors je suis complètement aveugle). Néanmoins, je suis bien contente que l'alphabet latin (adapté) soit utilisé. Même si je ne comprends presque aucun mot, c'est plus facile à déchiffrer.


Premiers contacts avec des vietnamiens : grace au "phrasebook", je peux échanger quelques mots, voire quelques phrases. Ce jeune vietnamien était passionné par mon "livre de phrases". Plus tard dans la journée, j'ai "discuté" avec la propriétaire d'un petit café qui a essayé de m'enseigner quelques phrases.


Et hier après-midi, je suis arrivée à Ha Long. Je n'ai pas vu le ciel bleu depuis mon arrivée. Le ciel est uniformément gris, même si la lumière est très forte. C'est très mauvais pour les photos, en revanche, cela diminue un peu la température. Je ne sais pas ce que je préfère.


PS : j'espère qu'un jour je comprendrai ce qui provoque ces lignes blanches en début de message... au fait, Facebook est bloqué au Vietnam.

3 commentaires:

  1. Bonjour Marie-Laure,

    bien qu'aujourd'hui je ne travaille pas (jour férié because "lundi de Pâques"), je ne peux m'empêcher de découvrir ton récit du jour et partager ta nouvelle étape. du point de vue dépaysement, le pays a l'air de tenir toutes ses promesses. Bonne route...

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  2. Salut Marie-Laure,

    Au fait, Xena a-t-il fait bon voyage dans son carton plus petit ? Car comme dit l'adage "qui veut voyager longtemps, ménage sa monture" !!!!

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  3. Oui, Xena est bien arrivée. Pas de problème technique à signaler. Maintenant, elle fait connaissance avec la poussière et la boue.

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